PROCESSUS DE CRÉATION

Main tenant une boîte blanche de bijou peinte à la main avec un large coup de pinceau noir, sur fond gris texturé. Ambiance minimaliste et artisanale

Un bijou lent, un geste vrai, une pièce à part

De la matière brute à la première coupe

Tout commence avec une plaque de liège brut. Un matériau que je choisis avec soin, pour sa densité, sa régularité, sa texture. Le liège que j'utilise vient du Portugal, récolté sans abattre l'arbre, ce qui en fait un support éthique, renouvelable et à faible impact.

Avant même de peindre, je découpe mes formes à la main, ou parfois à l'aide d'un emporte-pièce que j'ai adapté pour garder un côté irrégulier, non industriel. Chaque forme est ensuite poncée pour supprimer les arêtes et lisser la surface, sans pour autant effacer l'identité du liège.

Table d’atelier montrant des boucles d’oreilles

L'instant où la matière devient image

Vient ensuite la peinture. C'est le cœur de mon travail. Chaque bijou est une surface d'expression. J'utilise de la peinture acrylique de haute qualité, très pigmentée, que je travaille à la main, sans pochoir ni calque.

J'aime les contrastes francs. J'opère en noir et blanc, presque exclusivement, avec parfois des touches de couleur dans des collections limitées. Mon pinceau suit l'instinct, la respiration du moment, la forme de la pièce. Il peut s'agir de lignes nettes, de brossages bruts, de formes graphiques ou de jeux de vide.

Chaque bijou est peint recto, puis souvent retouché sur les tranches. Ce détail invisible est essentiel à mes yeux : il finalise la pièce, la rend prête à dialoguer avec la peau.

La protection : vernir sans figer

Une fois la peinture terminée, je laisse sécher à l'air libre. Le temps fait partie du processus. Rien n'est précipité. Ensuite, j'applique un vernis protecteur, satiné ou mat selon le rendu souhaité. Il est à base d'eau, sans solvants agressifs, et résiste à l'humidité et au temps.

Ce vernis n'est pas là pour figer la création, mais pour la rendre durable, sans altérer la texture ou la profondeur du noir.

Matériaux utilisés pour la création de bijoux artisanaux : plaque de liège, pinceau fin, anneau en acier inoxydable et flacon de vernis à base d’eau

Le montage : articulations, équilibre, confort

J'utilise des apprêts en acier inoxydable hypoallergénique, pour garantir confort, durabilité et cohérence éthique. Mes boucles sont souvent articulées : j'aime le mouvement. J'accorde beaucoup d'attention à l'équilibre des pièces, leur portée, leur tenue, leur légèreté.

Chaque attache est posée à la main, contrôlée, testée. Je refuse les montages standardisés : chaque bijou doit être aussi soigné à l'endroit qu'à l'envers.

Une fabrication lente, sincère, assumée

Je fabrique seule, à la commande ou en très petites séries. Rien n'est délégué, rien n'est automatisé. Cette lenteur est un choix. Elle me permet de rester fidèle à ce que je veux proposer : des bijoux qui ont une intention, une présence, un sens.

Je ne cherche pas la perfection, mais l'équilibre. Je ne cherche pas à plaire à tout le monde, mais à toucher juste.

Et le packaging ? Une extension de l'objet

Certaines pièces sont livrées dans des boîtes peintes à la main, que je décore dans le même esprit graphique que le bijou.

J'utilise des matériaux recyclables, sobres, en limitant le superflu. L'objet compte plus que son écrin, mais l'écrin fait partie de l'histoire.

Femme rousse de profil portant des boucles d’oreilles en liège noir, peintes à la main avec un motif blanc graphique. Fond flou, lumière douce et ambiance naturelle

En résumé, créer c'est :

✔ Travailler la matière lentement, sans automatisme
✔ Choisir chaque forme, chaque trait, chaque attache
✔ Fabriquer à la main de A à Z, en conscience
✔ Préférer la sincérité à la production massive
✔ Offrir des pièces vivantes, uniques, personnelles

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